Yellow birds

Auteur(s)
Genre : Roman et Nouvelle

Référence : 1566
Editeur ouvrage
Stock

Date de parution : 2013

Nombre de page : 264 page(s)
Large vision : Non
ISBN : 2234073987
Synopsis de l'ouvrage

Revue de presseCelui qui raconte est le soldat Bartle, de quatre ans plus jeune que l'auteur. Il rappelle Hemingway, du temps qu'il était ambulancier en Italie. Il voit les détails. Il les réfléchit. Sa perception de l'atmosphère est sensuelle. Mais il est plus naïf et désorienté. Rien, dans les raisons de cette guerre, ne peut éclairer l'horreur et l'opacité qu'elle répand…Yellow Birds vient d'un chant militaire populaire, qu'il a chanté. Les oiseaux sur lesquels on tire, dans la guerre, survivent en soi comme des signes de vie, de beauté. Les trois personnages principaux - le soldat Bartle, le soldat Murphy, son ami, le sergent Sterling, leur chef - n'ont pas de lien direct, dit l'auteur, «avec les hommes que j'ai connus». La remémoration de Bartle est faite d'incompréhension, de culpabilité, d'effroi, d'extase devant les paysages, les lumières, le Tigre, mais aussi d'un secret. Ce secret fait dire au sergent Sterling : «On sait ce qui s'est passé. C'est tout ce qui nous reste.»…C'est l'expérience intérieure d'un homme qui s'est battu et qui ne sait ni comment se souvenir, ni comment oublier. (Philippe Lançon - Libération du 21 février 2013)Le romancier américain Kevin Powers, né à Richmond, en Virginie, en 1980, s'est enrôlé dans l'armée des États-Unis à 17 ans et a combattu en Irak en 2004 et 2005. Yellow Birds est un premier roman encensé par la critique américaine et considéré d'ores et déjà comme un classique. Une oeuvre intérieure sur les ravages et les hasards de la guerre. Le destin n'existe pas. On peut juste remâcher à l'infini l'absurdité des choses. Et alors, ce goût dans la bouche, qui reste…L'auteur raconte les états psychiques et physiques des soldats. La peur au ventre est constante. Tout explose autour d'eux et en eux. La mort devient ordinaire et la vie devient extraordinaire. (Marie-Laure Delorme - Le Journal du Dimanche du 24 février 2013)La guerre est ailleurs. Elle ne se limite pas à l'invasion américaine de 2003, ni aux huit années de bourbier qui s'ensuivent. Elle est une force immémoriale, un mouvement météorologique récurrent, une bête biblique qui dévore les hommes - entre Tigre et Euphrate comme partout. Quand on croit lui échapper, elle se niche sous un crâne. La guerre rentre au pays avec le soldat, transforme tout ce qu'il voit, modifie tout ce qu'il ressent. La très grande beauté de ce premier roman tient à son lyrisme et à son inactualité : la guerre est en John Bartle, le narrateur, qu'elle ravage comme une maladie…Yellow Birds ne dit pas une guerre qui sent la poudre et le sang. Ni la terre qui tremble quand le canon tonne. Il raconte la guerre des poitrines creuses, des coeurs mangés, des yeux qui ne voient plus. On entend le bruit des os qui s'entrechoquent, on scrute les abîmes de l'âme - rien, toujours rien. Yellow Birds est un hymne vertigineux aux morts-vivants. L'oraison de ceux qui rentrent. (Nils C. Ahl - Le Monde du 28 février 2013)Ce beau roman de Kevin Powers (né en 1980) s'intègre brillamment dans la longue série des romans américains sur le retour de guerre. Sobre et implacable, il dit la violence et le désespoir d'un vétéran qui cherchera longtemps celui qu'il était avant les combats. (Gilles Heuré - Télérama du 13 mars 2013)Une première phrase a parfois le pouvoir de donner le sentiment, mystérieux, que le livre qu'on vient d'ouvrir comptera. Pour son lecteur anonyme, elle porte la promesse qu'il ne sera plus le même après l'avoir fini et, pour les critiques, l'excitation de tenir, peut-être, un nouveau grand de la littérature, dont on suivra la trajectoire. Celle de Yellow Birds, «La guerre essaya de nous tuer durant le printemps», offre ce genre de promesse. Et ce premier roman la tient, au-delà des espérances. Récit fulgurant d'une histoire simple - deux jeunes soldats se lient d'amitié, partent en guerre, l'un rentrera au pays, l'autre non -, connue dès les toutes premières pages, ce livre ne ménage pas d'artificiel suspense. Il a la pureté d'une tragédie grecque, doublée d'un réalisme hallucinant qui donne à voir le conflit irakien avec une précision qu'aucun reportage n'est jamais parvenu à atteindre. (Nathalie Lacube - La Croix du 13 mars 2013)Entre roman et reportage, une description implacable des ravages intimes de la guerre chez un jeune soldat talonné à chaque instant par la mort, alors qu'il n'est pas encore tout à fait un homme. (André Clavel - L'Express, mars 2013)De son expérience, il a tiré un premier roman puissant, brutal et poétique. À chaque guerre ses grands livres. Celle du Vietnam a donné des textes aussi forts que Si je meurs au combat de Tim O'Brien. Yellow Birds, premier roman de l'Américain Kevin Powers, 32 ans, en est l'équivalent pour la guerre d'Irak. Un livre violent et lyrique aux phrases saturées de sable, de sang et de poussière, pages suffocantes qui prennent à la gorge et ne laissent aucun répit. On suit deux jeunes soldats, Murph et Bartle, dans le désert d'Al Tafar en 2004. Murph va y laisser sa peau. Bartle, lui, rentrera aux États-Unis, hanté par un sentiment de culpabilité, incapable de renouer avec sa vie d'avant. Le livre opère des va-et-vient entre le présent chaotique de Bartle et son récit des combats. Une structure éclatée, à l'image de la conscience du narrateur, qui tente désespérément de recoller les morceaux pour donner du sens à ce qu'il a vécu. (Elisabeth Philippe - Les Inrocks, mars 2013)


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